C’était dans les années 1960 et l’ère hippie battait son plein. En Europe, les hippies fondèrent leurs communautés écologistes à plusieurs endroits. Paris, la ville du romantisme, en faisait partie.
Paris, l’amour, l’amour et… les hippies ?
Le mouvement hippie était florissant dans la ville de l’amour. Libres penseurs et artistes s’y réunissaient pour partager leur vision idéaliste du monde. Mais ils ne s’arrêtèrent pas là, poursuivant leur route dans la campagne française et le long des côtes.
Retour à Paris. Dans des quartiers comme Montmartre et le Quartier latin, les hippies trouvèrent leurs lieux de rassemblement. Connue pour être une ville de mouvements contre-culturels, les hippies favorisèrent des communautés centrées sur des idéaux communs de liberté et de créativité.

Dans les années 1960, la Provence était bien plus que du vin
La Provence attire chaque année de nombreux touristes pour son vin. Le vin de Provence est bien plus qu’une question de goût et a acquis un certain prestige. Comme mentionné précédemment, les hippies se sont installés à la campagne en France, où des concepts tels que la vie en communauté et l’autosuffisance pouvaient être appliqués de manière très stricte. C’était des décennies avant le mouvement de développement durable que nous connaissons à l’échelle mondiale en 2025. D’une certaine manière, les hippies ont ouvert la voie à des initiatives de développement durable, adoptées par les politiciens et les économistes pour une approche plus concrète du sujet (au-delà des chants autour des feux de camp et des enchaînements aux arbres).
La Provence a attiré des hippies qui souhaitaient s’éloigner des pressions urbaines où la communauté était au cœur de leurs préoccupations, reflétant ainsi leur philosophie d’harmonie avec la nature.
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Hola Ibiza ! De l’île de l’amour à l’île de la fête
L’île des Baléares qui a acquis sa réputation d’île festive de nos jours est Ibiza. Souvent associée à la débauche et aux fêtes endiablées, Ibiza était une ville totalement différente dans les années 1960. À l’époque, c’était un lieu de rassemblement pour les hippies, où ils pouvaient se réunir, procréer et porter des tenues fleuries. Là encore, tout était axé sur le triple objectif : la paix, l’amour et la musique.
Quel était le rejet des valeurs sociétales dominantes par les hippies ? L’un d’eux, sur lequel la plupart pourraient (devraient ?) s’accorder, est le rejet de la guerre. Vient ensuite l’anti-matérialisme, un sujet singulier dans notre monde moderne, avec le shopping moderne, la fast fashion et les produits expédiés outre-mer selon des schémas déroutants.
On en vient ensuite à l’expérimentation des drogues. Pour les hippies, les drogues psychédéliques faisaient partie intégrante de leur mode de vie, un moyen de s’affranchir des normes sociales (eh oui). Une sorte de rébellion, pourrait-on dire. Leurs messages de paix et de vie moins matérialiste ont certainement rencontré plus de frictions lorsqu’ils ont prôné les drogues psychédéliques. Quoi qu’il en soit, dans de nombreux films, le hippie apparaît avec une attitude « défoncée », joyeuse et, le plus souvent, un peu désorientée. On retrouve également parmi ses valeurs l’exploration spirituelle et la vie en communauté, souvent teintées de philosophies orientales. La vie du hippie était celle d’une autre façon de vivre, où l’autonomie et la « paix avec la nature » sont peut-être les valeurs les plus proches de celles prônées aujourd’hui, en ce début de XXIe siècle.